lundi 30 avril 2012

Le slow management



La volonté de manager les hommes et les femmes autrement sans pour autant négliger la performance de l’entreprise a toujours existé, mais toujours très peu appliqué. Elle est au jour d’hui théorisée au sein de ce que l’on nomme le Slow Management.

Le livre Eloge du bien-être au travail, de D. Steiler, J. Sadowsky et L. Roche, enseignants chercheurs à Grenoble Ecole de Management est d’une grande avancée dans ce domaine. Les auteurs développent l’idée que ce slow management est tout à fait applicable, qu’il n’est pas utopique, qu’il n’est pas un frein à la compétitivité des entreprises, bien au contraire.
Le constat est simple, il faut éliminer tous les « stresseurs », apporter le bien-être en entreprise, améliorer le cadre de vie dans l’entreprise pour qu’il soit propice à la performance.
Voici comment je résumerai le slow management :

Le slow management s’inscrit dans la durée

C’est la fin du paradigme du « court terme » en entreprise. Cela ne signifie pas pour autant qu’il faut prendre son temps au travail, voir même en perdre, au contraire il s’agit d’aménager efficacement le temps de travail. Pour cela il faut repenser l’organisation. J’insiste, le slow management n’est pas du « management escargot », il suffit d’avoir une gestion astucieuse de son temps.

La qualité avant tout.

Avec la fin de cette course au business, il est possible de remettre la qualité au centre de l’attention. L’accélération du business se fait forcement au détriment de la qualité. Le slow management souhaite que l’avantage compétitif premier redevienne la qualité.

Il faut s’attaquer aux causes

Que faut –il faire pour lutter contre le stress, le mal-être au travail ? Des séminaires, des massages, de la relaxation ? Non répond le slow management. Il ne faut pas soigner les effets du stress, mais il faut agir en amont, s’attaquer aux causes.
Pour cela il faut revenir aux bases du management, organiser la cohésion, impliquer les collaborateurs, et tout ce qui nous paraît très souvent évident, mais rarement appliqué.

Tirer le meilleur des ressources humaines

Le moteur de l’entreprise, c’est l’Homme. C’est le premier levier vers l’efficacité et la performance. Il faut renforcer la confiance des collaborateurs envers l’entreprise, instaurer les meilleurs relations possibles avec la hiérarchie et entre les salariés eux-mêmes. Et enfin impliquer les collaborateurs dans la vie de l’entreprise, avec des objectifs motivants et stimulants. L’humain est la première préoccupation du slow management.
Pour conclure, j’insiste sur ce qui me semble le plus important. Beaucoup de ceux qui liront cette article trouveront cela trop évident pour le prendre au sérieux, ils se diront que ce sont des propos de doux rêveur, voir de béni oui-oui. Or le constat est sans appel, trop peu nombreux sont les managers qui appliquent ces règles simples et efficaces.

The Risk Manager

Pourquoi les managers ne sont pas des leaders ?

Cet article a été supprimé pour des raisons de droit d'auteur ! qui nous a interdit de  le publier !!!

mardi 10 avril 2012

Bienvenue

Bienvenue au nouvel blog dédié au professionnelles et étudiants de management du risque .
Ce blog à pour but d': échanger les expériences  , créé un réseaux d'échange d'information, explication et exposition des nouveautés , dialogue , proposition , amélioration , création ...